Antoine Grenez
Antoine Grenez (1994) est un artiste pluridisciplinaire bruxellois. Il a étudié la photographie à l’ERG dans l’atelier de Gilbert Fastenaekens avant de faire son master à Sint-Lukas Bruxelles avec Aglaia Konrad. Avec quelques solides projets documentaires à son actif, Antoine s’est récemment tourné vers la recherche où la réalité et la fiction se confondent. Son travail a pris un caractère étrange, aux confins du monde connu, cherchant un exotisme presque extraterrestre dans les limites du réels. La recherche d’une certaine étrangeté, un besoin de fiction narrative, le suit lors de ses projets
Il a exposé ses recherches dans plusieurs lieux tels que Reset, Tour à Plomb, Room254, Contretype, Hangar Photo Center, L’enfant Sauvage, le MAD, Galerie Satellite, C12, Fondation Moonens, Church Gallery Miami ou encore au M.I.T
Il fait partie des têtes dirigeantes du collectif pluridisciplinaire Chanoirs. Ils travaillent dans la mode à travers la conception de vêtements, dans la technologie, questionnant les relations entres espaces virtuels et physiques, dans l’événementiel lors de l’organisation de soirées électroniques et visent un certain surréalisme dans leurs manières d’appréhender leur rapport à la société.
Son expérience en tant que directeur artistique lui permet d’avoir une vision globale en conceptualisation de projet et mettre en avant la richesse de son réseau pour trouver les acteurs culturels adéquats.
Ses recherches actuelles le poussent vers des études anthropologiques et cognitives liées au monde du clubbing, ayant pour but une reconnaissance de la nuit dans le domaine culturel.
Healing Resistance
Dans nos corps réside un océan — un flux de sensations en quête de cohérence.
Healing Resistance explore la grammaire subtile du son comme voie de reconnexion : entre notre propre pulsation et celle de l’espace, entre l’individuel et le collectif.
Les corps, l’espace et les ondes s’accordent pour révéler la mémoire vibratoire du vivant. Une intelligence rythmique qui façonne toute matière, du premier battement de cœur dans l’obscurité du ventre maternel jusqu’à l’ultime souffle qui nous relie au silence.
Résister, ici, signifie se réapproprier nos rythmes intérieurs, retrouver l’autonomie de notre équilibre.
C’est traverser la dissonance sociétale pour retrouver la possibilité d’un accord commun.
Après « A celebratory transmission of collective joy » et « Merging new perspectives », Egregore’s Echoes revient avec un nouveau chapitre consacré à la déconstruction du rituel de la célébration jusqu’à son essence fondamentale : la vibration comme langage premier du vivant.
Cette résidence de recherche invite le public à entrer dans un champ vibro-acoustique expérimental, où la galerie Paradise et chaque spectateur deviennent un réceptacle de résonance. Chaque vibration agit ici comme une onde d’ajustement, l’inscrivant dans une architecture plus vaste : celle des sphères harmoniques, où chaque être, chaque élément, chaque battement participe à l’équilibre global.
Aux côtés des étudiants de Master 1 Sculpture des Beaux-Arts de Liège, Antoine et Édouard conçoivent un instrument vibratoire singulier, une sculpture qui écoute autant qu’elle émet — permettant à l’espace de respirer, pulser, se synchroniser.
Ce dispositif devient un champ magnétique collectif, où les présences humaines et matérielles s’unissent en une sphère sonore commune. En travaillant sur la visualisation des ondes sonores et leurs effets sur la matière, nous rendons perceptible ce lien invisible entre corps, émotion et énergie.
C’est une exploration de la guérison comme résonance partagée, une invitation à écouter autrement, à ressentir.
En reliant les rythmes du corps aux harmonies terrestres, nous soutenons une recherche autour d’un écosystème du son : une conscience planétaire où la cohérence vibratoire devient un acte de soin collectif.
En activant la résonance de l’espace et des corps présents, Healing Resistance propose une redéfinition du rituel : une pratique d’écoute partagée au service d’un système durable.
Healing Resistance a reçu le soutien de : Centre Wallonie-Bruxelles
