Camille Orlandini

C’est à partir des micro-territoires que je dessine.
J’écris des histoires comestibles et en propose des expériences collectives.

​In corpore, c’est littéralement faire sien, mettre en soi.
J’envisage ma pratique comme un espace d’échange, créateur de liens, avec pour axe central le vivant. L’aliment, la matière, la forme et le territoire se répondent, dialoguent et se confrontent. Mes recherches s’inscrivent dans une réalité qui est celle de l’acte vital et fondamental de se nourrir, qui est un acte à la fois biologique, mais également politique et sacré. À travers mes projets, je questionne la gestuelle, le toucher, le goût, les manières de faire et de manger ensemble.
Ma pratique est immersive, elle s’inscrit nécessairement dans un ancrage territorial, dans un rapport au paysage, à l’histoire et à la culture du lieu, dans un rapport à l’autre. Elle questionne le processus de transformation depuis la terre jusqu’à la scénographie d’un repas, en passant par le dessin d’objets, éminemment vecteurs de lien.