Annick Dragoni

Annick Dragoni est artiste vidéaste, elle vit et travaille à Marseille.

Le travail d’Annick Dragoni fonctionne souvent sur la confrontation de plusieurs sources d’informations. Les technologies numériques, les industries du bien-être, un territoire urbain en mutation sont autant de champs d’investigation à partir desquels s’élaborent des univers fictionnels.

Dans Légende, par exemple, un film réalisé en 2015, des dialogues improbables entre des voix de synthèse accompagnent un étrange voyage dans des images 3D altérées ; il s’agit là de penser comment les nouvelles technologies (GPS, Google Earth, arts numériques) modifient nos perceptions de l’espace et du sens. Autre montage-assemblage, autre mise en rapports, en paradoxes, avec le film Sur place, Marseille 2013. Ici se conjugue un discours officiel avec une suite de plan fixes sur un territoire urbain déserté. Par un jeu formel qui détourne les codes du documentaire (la traditionnelle voix off est remplacée par des sous-titres), le film explore une série d’interstices entre un discours dominant et des images « minoritaires », entre verticalité et horizontalité.

Par ces montages d’images et de discours, le travail d’Annick Dragoni oscille sans cesse entre description et fiction, documentaire et mise en scène, passé et présent pour développer des couches successives de significations. L’image, la voix, le texte ou encore la musique deviennent des jeux d’apparences et de motifs. Autant de stratégies, volontiers ironiques, qui tentent de questionner la manière dont l’autorité, le pouvoir ou la norme s’imposent par le langage.

Son travail est présenté dans des expositions d’art contemporain, des festivals de cinéma et d’art vidéo.

Les gardiens et L’Éclipse

Cette exposition présente deux installations-vidéo réalisées par Annick Dragoni lors de sa résidence à Paradise, d’octobre à décembre 2017.
Une troisième pièce, Two Voyagers Taught Us How to Listen to Space, signe le début d’un projet collaboratif avec Charlotte Serrus.

Vernissage

Une relativement courte séquence d’introduction

Une relativement courte séquence d’introduction s’inscrit dans le cadre de VideoProject, Parcours Art Vidéo (Angers, Nantes, Rennes et Saint-Malo) et présente le travail d’Annick Dragoni qui est en résidence en octobre – novembre 2017 à Paradise.

L’exposition se divise en deux parties successives et complémentaires et met en présence plusieurs pièces réalisées par l’artiste entre 2013 et 2017.

Tel un avant-propos, Une relativement courte séquence d’introduction précède une seconde exposition L’Eclipse (début décembre) dans laquelle l’artiste présentera le travail qu’elle réalisera lors de sa résidence.

Vernissage