Kamiel Verschuren

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Kamiel Verschuren (1968) est un artiste interdisciplinaire conceptuel, travaillant dans un large pratiques internationales avec un intérêt particulier pour le domaine public et la position des artistes dans la société à partir de positions différentes ; comme tireur, (spatiale) designer, concepteur de l’espace public, l’organisateur, initiateur, activiste social, observateur, conseiller urbain, paysagistes, producteur et publiciste, co-fondateur et membre de l’artiste initiative de la fondation B.a.d (1989), Studio Pompstraat, Studio NL 01.08.04 (2004-2010), la fondation Stedelinks010 ( 2011), co-fondateur et membre de l’organisation du ICU art project fondation internationale des projets (2007-2009 fondation iStrike), membre du conseil consultatif de la TENT./Centre for Visual Arts de Rotterdam (2004), co-fondateur et président de l’organisation d’auto-gestion et l’organisation du projet culturel fondation du NAC – New Studios Charlois (2004) et membre du conseil de Freehouse (2011-2012). Depuis 2013, il enseigne à l’Académie Willem de Kooning des Beaux-Arts de Rotterdam.

Il travaille individuellement et au sein de divers partenariats avec d’autres artistes et des organismes. Dans l’étranger, il est actif dans plusieurs collaborations à long terme avec FSKE-Studio Galeria, S-Air (Sapporo Artistes en résidence), artiste initiative La Source du Lion et à l’organisation culturelle doual’art, à Budapest en Hongrie (2002-2005), Sapporo Japon (depuis 2004), Casablanca Maroc (depuis 2003-2006) et à Douala au Cameroun (depuis 2007).

Depuis 1998, il est étroitement impliqué dans le développement urbain de Rotterdam du Sud et en particulier avec le district de Charlois. À partir de 2000, il a été initialisé et a réalisé plus de 60 projets d’art public, tels que les 4 premières éditions des Charlois Atelierroute Ouverts (2001-2004), l’art international manifestation Quelque Chose sur Charlois/…iets over Charlois (2001-2003) et se Déplaçant dans des Zones Franches (2007), l’exposition aperçu SurSUD n°1 et n°2 (2010) et plusieurs organismes publics commissions De Schaduw van het Beeld (Wolphaertshof, 1996), MaastunnelMonument NL (Maastunnelplein, 2003), le projet SWAFB003 – jardin intérieur fondation B.a.d et hang-out (Talingstraat 5, 2001-2003), Expédition Scoutisme lors de la Reconstruction de Zuiderpark (Zuiderpark 2005) et De Schouwplaats (2012).

Archives #3 - Kamiel Verschuren

Une réalité parallèle : pratiques artistiques 1992-2018

Dès 1998, Kamiel Verschuren décide de changer de cap et commence à travailler de manière réaliste et participative, en se référant au contexte de la vie quotidienne pour que l’art devienne réel dans la vie normale. Son travail ayant principalement lieu en dehors du monde de l’art, des musées et des galeries, Verschuren privilégie des activités qui aboutissent à des collaborations avec d’autres artistes et organisations, ainsi qu’à l’établissement de diverses fondations et initiatives d’artistes. Il prend part activement à des travaux collaboratifs au long cours avec, entre autres, FSKE-Studio Galleria HUNGARY, S-Air (Sapporo Artists in Residence), La Source du Lion au Maroc, East Street Arts à Leeds (Royaume-Uni), et Doual’art au Cameroun.

Vernissage

Ouverture du Paradise Sound Garden

  • Finissage
  • Vernissage

Finissage de la 1ère phase de résidence de La Crotte de l’Éléphant (Kamiel Verschuren).
Ouverture du Paradise Sound Garden (Lucas Grandin)

Making Douala 2007-2013

Dans le cadre de leurs résidences à Paradise de mai à juillet 2013,
Kamiel Verschuren et Lucas Grandin présentent MAKING DOUALA 2007-2013.

Avec la participation de :
Philip Aguirre (BEL), Kader Attia (FR), Bili Bidjocka (CMR/FR), Mariela Borello (CND), Loris Cecchini (IT), Aliette Cosset (FR)/Isabel Forner (FR), Lard Buurman (NLD), Kouo Eyango (CMR), Frédéric Keiff (FR), Faouzi Laatiris (MAR), Lucas Grandin (FR), Aser Kash (COD), Koko Komegne (CMR), Christina Kubisch (DEU), Salifou Lindou (CMR), Michèle Magema (FR/COD), Ato Malinda (KEN), Lionel Manga (CMR)/Philippe Mouillon (FR), Younès Rahmoun (MAR), Tracey Rose (SA), Joseph-Francis Sumégné (CMR), Pascale Marthine Tayou (CMR/BEL), Ties Ten Bosch (NLD), Kamiel Verschuren (NLD), Hervé Yamguen (CMR), RAW Foundation (NLD/IRL/ZAF), Hervé Youmbi (CMR).

Exposition itinérante de la triennale SUD (Salon Urbain de Douala) : l’espace public de la ville de Douala au Cameroun.

Au moyen de l’art, doual’art veut créer un sentiment de citoyenneté. L’art contemporain inscrit dans l’espace public redessine la vie quotidienne des citoyens ainsi que la perception de la ville. Les œuvres d’art établies dans la ville de Douala au cours des 20 dernières années ont aidé à la construction de ce sens de la citoyenneté ou plus simplement à faire la ville.

L’exposition MAKING DOUALA 2007-2013 montre ce qui a été fait, ce qui est en cours et ce qui est à venir. Elle présente une série d’histoires, de films et d’images de la ville. Toutes ces œuvres d’art publiques participent à façonner la ville à l’éveil d’une conscience citoyenne, et à la création d’espaces publics offerts aux habitants de la ville de Douala.

MAKING DOUALA 2007-2013 est un projet de doual’art et ICU art projects avec Lucas Grandin.

Vernissage

La Crotte de l'Éléphant

La Crotte de l’Éléphant est un projet conceptuel questionnant les conditions de création artistique (production, soutien, diffusion) sur le territoire de la ville de Nantes dans le contexte de l’offre culturelle et artistique actuelle.

Sous l’impulsion d’une recherche artistique expérimentale, son but est de partager ce questionnement tout en créant un système de financement indépendant pour produire des projets artistiques. Cette carence est d’autant plus visible et sensible que la majorité des fonds sont attribués au développement d’événements et projets tels que le Voyage à Nantes ou la création de l’Éléphant, et ce dans le sens d’une « promotion artistique » de la ville et du territoire environnant.
« L’Eléphant » est une machine mécanique, le logo de la ville, une partie intégrante de la marque de la ville ainsi que du réaménagement de l’Ile de Nantes, cet Éléphant est devenu une sorte de prétexte. Il révèle aujourd’hui la négligence dont font preuve aujourd’hui décideurs et investisseurs envers les autres acteurs artistiques du bassin nantais. Ces derniers n’ont pas le même type de visibilité, mais la création artistique a-t-elle uniquement à voir avec la volonté identitaire d’une métropole créatrice de rêve et de fantaisie ?
La ville de Nantes semble prendre le chemin d’une monoculture où l’énergie créatrice qu’entretiennent l’art et la ville serait confondue avec le divertissement et la société de spectacle. Est-ce que La Crotte, le contexte de l’Éléphant, offrent suffisamment de possibilités pour la mise en place d’un modèle de financement d’ entreprises alternatives ?

Actions dans la ville

Workshops « Propositions de la Crotte de l'Éléphant »

Vernissage