antonin gerson

Antonin Gerson

Artiste et curateur français basé à Bruxelles.

Healing Resistance

J-7

Dans nos corps réside un océan — un flux de sensations en quête de cohérence.
Healing Resistance explore la grammaire subtile du son comme voie de reconnexion : entre notre propre pulsation et celle de l’espace, entre l’individuel et le collectif.

Les corps, l’espace et les ondes s’accordent pour révéler la mémoire vibratoire du vivant. Une intelligence rythmique qui façonne toute matière, du premier battement de cœur dans l’obscurité du ventre maternel jusqu’à l’ultime souffle qui nous relie au silence.

Résister, ici, signifie se réapproprier nos rythmes intérieurs, retrouver l’autonomie de notre équilibre.
C’est traverser la dissonance sociétale pour retrouver la possibilité d’un accord commun.

Après « A celebratory transmission of collective joy » et « Merging new perspectives », Egregore’s Echoes revient avec un nouveau chapitre consacré à la déconstruction du rituel de la célébration jusqu’à son essence fondamentale : la vibration comme langage premier du vivant.

Cette résidence de recherche invite le public à entrer dans un champ vibro-acoustique expérimental, où la galerie Paradise et chaque spectateur deviennent un réceptacle de résonance. Chaque vibration agit ici comme une onde d’ajustement, l’inscrivant dans une architecture plus vaste : celle des sphères harmoniques, où chaque être, chaque élément, chaque battement participe à l’équilibre global.

Aux côtés des étudiants de Master 1 Sculpture des Beaux-Arts de Liège, Antoine et Édouard conçoivent un instrument vibratoire singulier, une sculpture qui écoute autant qu’elle émet — permettant à l’espace de respirer, pulser, se synchroniser.
Ce dispositif devient un champ magnétique collectif, où les présences humaines et matérielles s’unissent en une sphère sonore commune. En travaillant sur la visualisation des ondes sonores et leurs effets sur la matière, nous rendons perceptible ce lien invisible entre corps, émotion et énergie.

C’est une exploration de la guérison comme résonance partagée, une invitation à écouter autrement, à ressentir.
En reliant les rythmes du corps aux harmonies terrestres, nous soutenons une recherche autour d’un écosystème du son : une conscience planétaire où la cohérence vibratoire devient un acte de soin collectif.

En activant la résonance de l’espace et des corps présents, Healing Resistance propose une redéfinition du rituel : une pratique d’écoute partagée au service d’un système durable.

Healing Resistance a reçu le soutien de :

Music Run Space #1

Curateur : Antonin Gerson

Le Centre d’Art Paradise présente la première édition de Music Run Space, un
festival d’arts sonores et visuels qui se tient du 27 novembre au 18 décembre
2024
. Ce festival invite à une exploration immersive à la croisée des arts sonores et
visuels, à travers un cycle de quatre événements alliant performances musicales,
projections et installations. Il réaffirme ainsi le rôle du Centre d’art comme espace
d’expérimentation artistique.

Les quatre événements sont reliés par une exploration commune de la virtualité, de
l’expérimentation sonore et de la déformation du corps et des réalités. Les
performances audio-visuelles de Dela Savelli et Abstraction Mathématique nous
plongent dans des mondes virtuels, où mélodies et rythmes modulés transforment
l’espace et le temps. Ces expériences de déformation et d’imperfection font écho
au film de David Blair, Wax, qui, à travers le found footage et des modélisations 3D
primitives, interroge la réalité numérique et la perte de repères dans un monde
virtuel émergent, qui a bercé les Digital Natives.

Le film de Mark Leckey, Fiorucci Made Me Hardcore, établit un lien évident avec
ces explorations, en documentant l’évolution des sonorités dans les dance floors
des années 70 à 90. Leckey interroge la culture populaire à travers un collage de
vidéos de la scène underground britannique, offrant un regard nostalgique mais
aussi critique sur les mutations de la musique électronique et de la danse. Ce film
résonne avec l’esprit des performances live du festival, qui reflètent ces évolutions
sonores et technologiques.

Dans un autre registre, Pieter-Jan Smit, dans son film Le Grand Tango, filme
l’intimité d’un musicien habité par la musique, une idée qui résonne avec
l’expérience des artistes/performeurs/musicien·ne·s présent·e·s pendant le festival,
où la musique devient une forme de transformation corporelle et sensorielle. L’idée
d’absorption et de transformation, où chaque artiste semble « possédé·e » par sa
propre musique, traverse les performances des autres invité·e·s au festival.

Enfin, les rythmes évolutifs de Elastic Systems et leur exploration de la synthèse
sonore viendront clore ce cycle en fusionnant ces explorations musicales en une
performance live immersive et organique.

rotterdam

Paradise

rotterdam a reçu le soutien de :

Archives #7 - Records of the Paradise

Un dispositif et une installation créé par Antonin Gerson avec France Frites, Eva Gerson & Martin Mérand, Loreto Martinez Troncoso, Kuamen, Joël Hubaut, Graham Dunning & Sam Underwood, Cécile Aurégan, Dela Savelli, TRISTARZ, Aneth Penny & Morld, Yves Remords, Rodgers & Tremble, Magicien Windows.

Pendant une période de six mois, Records of the Paradise a invité une dizaine d’artistes plasticien·ne·s pour des micro-résidences de huit à dix jours. Chacun·e de ces artistes aborde une dimension sonore dans sa pratique à travers la performance, la poésie et la musique.

Les artistes ont produit une performance, un projet en direct à la fin de leur micro-résidence. Records of the Paradise a gravé des éditions limitées de disques vinyles.

Pendant leur résidence, les artistes ont créé des œuvres d’art : dessins, peintures, photos, vidéos… pour des pochettes de vinyles (multiples ou collector), des enregistrements, des vidéos et des photos. Ces œuvres prendront place dans l’installation Records of the Paradise jusqu’à la fin du mois de juillet.

Antonin Gerson – Records of the Paradise

Depuis sa création, Paradise a été le lieu d’une continuité de projets performatifs, sonores et musicaux qui ont contribué à catalyser une atmosphère généreuse de partage et de rencontre. C’est dans cet esprit que Paradise a décidé, à l’occasion de ses 10 ans d’existence, de se transformer pour quelques mois en un espace hybride, à la frontière d’une résidence plastique, d’un dispositif et d’une installation réalisée par l’artiste et curateur Antonin Gerson, qui emprunte les codes des studios d’enregistrement, des salles de concert, des magasins de vinyles et d’un label : Records of the Paradise.

Fantômes au Paradise

Pour célébrer son dixième anniversaire, le centre d’art contemporain Paradise vous invite à un ciné-concert en hommage au film Phantom of the Paradise de Brian de Palma. Une critique musicale et psychédélique du rapport brutal entre artistes / musiciens et systèmes / industrie. Plusieurs groupes ont ainsi été invités à reprendre une ou plusieurs chansons tirées du film, qu’iels interpréteront en live pendant la projection.

Vous pourrez ainsi retrouver :

  • Cécile Aurégan / Dela Savelli / TRISTARZ
  • Aneth Penny & Morld / Yves Remords
  • Rodgers & Tremble / Magicien Windows

19h – Ouverture des portes
20h – début du ciné-concert
22h – DJ set
00h – Fermeture des portes
Entrée Libre
Bar et snack (payant)

…desde el amor. (opérette)

Paradise présente une opérette d’un soir

Cette opérette a été réalisée par Loreto Martínez Troncoso lors de sa résidence à Paradise de novembre 2013 à mars 2014.

Cette opérette a été écrite, composée et sera interprétée par :
Loreto Martínez Troncoso
En collaboration avec :
Mélodie Blaison, Antonin Gerson, Eva Gerson, Pierre Giquel, Pauline Gompertz, Edouard Leboulch, Clément Perrain et Les Durs À Cuivre.

Ce projet a reçu le soutien de la commission de la Fondation Nationale des Arts Graphiques et Plastiques.
Remerciements pour le prêt de matériel à David Rolland chorégraphe, la galerie RDV.

…desde el amor. (opérette) a reçu le soutien de :