Lucas Grandin

Lucas Grandin est né en 1976 au Mans, en France. Artiste, professeur d’art, et activateur de projets, Il vit et travaille en Sarthe. Il a étudié à l’école supérieure des Beaux-Arts du Mans ou il obtiendra en 2001 son diplôme supérieur d’expressions plastiques.

Son !
Qu’il soit bruit, musique, idée ou matière, il est autant une énergie naturelle qu’un message ou qu’une revendication sociale. Le son comme force ou la musique comme identité ? ici, est ma matière première. La réalisation en elle-même prend des formes différentes : installations sonores, vidéos, performances sonores, machines détournées, mais prend souvent ses bases sur la récupération, qu’elle soit matérielle ou idéologique (copyleft, lowtech). La création intervient ensuite au niveau de l’assemblage des propos et des matières autour de l’objet en question. La création peut être autant personnelle que collective : création en collectif d’artistes (Brouha Aah, Boubagogoth) ou pseudo-collectif d’un jour (Métropolyphone, The fourty-eight hours soundly tools show, Douala feed back…).
À contre-courant d’une idée d’art fragile, précieux et mercantile, mon travail s’inscrit plus dans un démarche ludique de rencontre d’idées.

Lucas Grandin, comme un certain nombre d’artistes est un adepte du bricolage. Bricoler, c’est pour Gérard Genette « s’arranger avec les moyens du bord, s’arranger avec les structures anciennes, pour fonder une structure nouvelle et y investir des résidus désaffectés de structures anciennes » ; une notion qui correspond somme toute à ce qu’en musique on appelle sampler.
Récupérer, recycler, s’approprier, remettre en cause le copyright et travailler avec toute la matière que la société met à notre disposition, c’est ainsi que procède Lucas Grandin.
S’il reprend à son compte les terminologies de la musique contemporaine, il se définit comme un Dj plastique, il en reprend également le matériau et travaille avec le son. Ses installations « LowTech », qui exigent du spectateur une participation active, ressemblent à des machines ludiques dont on aurait laissé à vue tout le mécanisme, afin de casser le côté magique de l’exposition, et de montrer l’envers du décor.

Paradise Sound Garden

Dans le cadre de sa résidence, l’artiste Lucas Grandin a réalisé un jardin sonore.

Le jardin sera constitué de 6 cubes démontables au besoin, il a une autonomie de plus de 1000 litres, remplis par les eaux de pluies. Le schéma mental du jardin a été construit sur l’histoire de la ville de Nantes, ville de l’estuaire de la Loire, cité d’eau fluviale. Un jardin sonore pour une communauté de quartier, espace ouvert et offert au public pendant les heures d’ouverture de la galerie à Paradise. Créant un lieu de cohésion sociale et de contemplation, maquillant la cacophonie urbaine à l’intérieur de ses parois d’eau. Le jardin propose, sous un aspect biologique, la conservation et le redéploiement des plantes du biotope. Un système qui récupère les eaux et les déchets végétaux dans le quartier par compostage. Composte, vitamine naturelle du jardin, et lien dans le cycle jardin/homme/jardin. L’eau est redistribuée via des sondes, nourrissant juste ce qu’il faut, au goutte-à-goutte les plantes, sur des systèmes hydroponiques raisonnés (cultures optimisées hors-sol). Gouttes d’eau tombant tel un métronome au rythme du besoin de ce jardin suspendu, un Jardin pour un quartier/acteurs du quartier. La symbiose doit se créer avec l’environnement, environnement naturel, architectural et social.

Un lieu collectif de rencontre qui redessine de nouveaux rapports sociaux.

Paradise Sound Garden a reçu le soutien de :

Ouverture du Paradise Sound Garden

  • Finissage
  • Vernissage

Finissage de la 1ère phase de résidence de La Crotte de l’Éléphant (Kamiel Verschuren).
Ouverture du Paradise Sound Garden (Lucas Grandin)

Making Douala 2007-2013

Dans le cadre de leurs résidences à Paradise de mai à juillet 2013,
Kamiel Verschuren et Lucas Grandin présentent MAKING DOUALA 2007-2013.

Avec la participation de :
Philip Aguirre (BEL), Kader Attia (FR), Bili Bidjocka (CMR/FR), Mariela Borello (CND), Loris Cecchini (IT), Aliette Cosset (FR)/Isabel Forner (FR), Lard Buurman (NLD), Kouo Eyango (CMR), Frédéric Keiff (FR), Faouzi Laatiris (MAR), Lucas Grandin (FR), Aser Kash (COD), Koko Komegne (CMR), Christina Kubisch (DEU), Salifou Lindou (CMR), Michèle Magema (FR/COD), Ato Malinda (KEN), Lionel Manga (CMR)/Philippe Mouillon (FR), Younès Rahmoun (MAR), Tracey Rose (SA), Joseph-Francis Sumégné (CMR), Pascale Marthine Tayou (CMR/BEL), Ties Ten Bosch (NLD), Kamiel Verschuren (NLD), Hervé Yamguen (CMR), RAW Foundation (NLD/IRL/ZAF), Hervé Youmbi (CMR).

Exposition itinérante de la triennale SUD (Salon Urbain de Douala) : l’espace public de la ville de Douala au Cameroun.

Au moyen de l’art, doual’art veut créer un sentiment de citoyenneté. L’art contemporain inscrit dans l’espace public redessine la vie quotidienne des citoyens ainsi que la perception de la ville. Les œuvres d’art établies dans la ville de Douala au cours des 20 dernières années ont aidé à la construction de ce sens de la citoyenneté ou plus simplement à faire la ville.

L’exposition MAKING DOUALA 2007-2013 montre ce qui a été fait, ce qui est en cours et ce qui est à venir. Elle présente une série d’histoires, de films et d’images de la ville. Toutes ces œuvres d’art publiques participent à façonner la ville à l’éveil d’une conscience citoyenne, et à la création d’espaces publics offerts aux habitants de la ville de Douala.

MAKING DOUALA 2007-2013 est un projet de doual’art et ICU art projects avec Lucas Grandin.

Vernissage

Visite scolaire