Si la peinture s'est toujours trouvée être à la genèse de l'œuvre de Béatrice Dacher, la trajectoire de cette dernière n'a eu de cesse d'organiser ses déplacements, tels autant de remises en risque et de jeux de l'artefact pictural avec ses situations d'exposition. Et parce qu'il s'est toujours agit de questionner l'idée d'une contextualisation de la peinture, de par ce désir de sortir du musée et de se porter à la rencontre de l'in situ, les limites physiques du tableau se sont régulièrement ici données à voir comme autant de supports à faire révéler différents espaces et statuts de l'objet d'art.
Extrait de La toile, le vivant et les jours
Texte de Frédéric Emprou pour la monographie.